Chez Sofiane Chalal, la danse est une histoire de famille. Dès 7 ans, Sofiane suit ses frères dans leurs cours et très vite la danse devient une passion. D’abord attaché à la galaxie hip-hop, il s’ouvre ensuite à la création contemporaine en tant que spectateur puis comme interprète. Très actif sur les réseaux sociaux, il attire un très large public grâce à ses courts métrages chorégraphiques. Dans Ma part d’ombre, le chorégraphe aborde sa différence physique, cette apparence que l’on juge d’un regard. Avec beaucoup de sensibilité, il aborde son corps comme allié, comme ennemi, et illustre ce paradoxe parfois stimulant, parfois douloureux, de la perception de nous-mêmes et de ce que voient les autres. Du hip-hop au mime, du texte à la vidéo, Sofiane Chalal emprunte différents courants artistiques pour écrire son propre langage chorégraphique et bousculer les idées reçues.