Derrière les portraits que Jean-Pierre Bodin peint, assis derrière une grande table de banquet avec nappe blanche et verres de vin, ce sont des chroniques d’une France que l’on entend, d’une France plus profonde que l’on croit, où l’on est rabelaisien, chaleureux, vantard et vachard. Où la musique est prétexte, non pour trouver les bonnes notes, mais pour se retrouver entre copain·ine·s, en famille et faire la fête. Avec un sens inouï de l’observation, il embarque les spectateur·rice·s dans les histoires irrésistibles et les aventures rocambolesques de ces personnages généreux et toujours partants pour festoyer. C’est un fragment d’humanité qui apparaît dans ce spectacle tendre, généreux et surtout terriblement cocasse.